light gazing, ışığa bakmak

Thursday, May 12, 2011

quase em casa

Ezio D'Agostino. via Urbanautica.
imagens para me deixar sem palavras.

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"I'm Ezio D'Agostino, 31 years, I live between Rome (Italy) and Paris (France).

I started photography when I was a teenager. I used my family's old cameras : a Rolleiflex and a medium-format Zeiss Ikonta, with the desire to find a new language to explain what I was living in the world around me."
daqui

Quel est votre parcours en tant que photographe?
J’ai abordé la photographie grâce aux appareils argentiques moyen-format de mon père et de mon grand-père, une vieille Rolleiflex et une très vieille Zeiss Ikonta. J'avais environ 18 ans. Lorsque je suis allé étudier à l'Université de Florence, j'étais de plus en plus intéressé par les arts visuels et la photographie. Dès que j'ai eu fini mes études d'Histoire de l'Art Ancienne, j'ai donc décidé de travailler dans un studio de photographie de mode, pour améliorer ma technique photographique. Ensuite, j'ai obtenu une bourse pour le cours de Reportage à la Scuola Romana di Fotografia à Rome. Pendant cette période, grâce à deux photographes et maîtres exceptionnels - Lina Pallotta et Massimo Mastrorillo - j'ai beaucoup travaillé sur la recherche d'un langage personnel, la compréhension des sujets, la narration photographique.

Pourquoi avoir choisi la photographie comme moyen d'expression ?
Avant de me consacrer entièrement à la photographie, je jouais de la musique et je travaillais dans la musicothérapie. Dans les ateliers, on s'occupait des correspondances entre les différents moyens d'expression, par exemple entre la composition d'une image et une structure musicale. Cette expérience m'a aidé à comprendre l'importance de la composition et du rythme, qui, en musique comme en photographie, représentent l'alphabet avec lequel j'essaie de communiquer. Ce qui me fascine en photographie, c'est la forme ambiguë que le temps peut prendre, à la fois réel et faux. Pour se plonger dans cette ambiguïté, on a besoin d'un regard lent et contemplatif. C'est à travers ce regard que j'arrive à observer le monde et me situer dans le monde.

Quels sont vos photographes de références ?
D'abord, c'est l'oeuvre de Luigi Ghirri qui a changé ma vision photographique. Le développement d'un concept par images, l'utilisation du cadrage comme décors, la relation dialectique entre l'espace et les objets, la photographie du quotidien. C'est ce que j'ai découvert grâce aux photographies de Ghirri. Ensuite, je me suis intéressé aux photographes paysagistes italiens – notamment Mimmo Jodice, Gabriele Basilico, Guido Guidi ; aux photographes américains du "New Topographics", à William Eggleston pour son utilisation singulière de la couleur et du snapshot et, surtout, à Stephen Shore et son travail Uncommon Places. J'étais impressionné par ses paysages urbains, le vide dans les rues, la perception du temps et la sensation presque physique d'être dans l'image. Actuellement, j'aime beaucoup le regard et le style narratif d'Alec Soth, Andrew Phelps et Maurizio Cogliandro.
daqui.

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