light gazing, ışığa bakmak

Sunday, January 5, 2014

'vision tronquée et partisane'

"Il s’agit de montrer que le grand mouvement de la modernité, occidental, linéaire, etc., est une vision tronquée et partisane, et qu’il y a eu tout au long du XXe siècle des mouvements artistiques novateurs intéressants en Amérique latine, aux Etats-Unis avant guerre, au Moyen-Orient, en Chine et même en Afrique noire dont on montre, au Pompidou, une première ébauche d’une histoire de l’Art moderne sur ce continent avec, par exemple, les grandes sculptures d’Aniedi Okon Akpan.

Il s’agit de montrer aussi que des mouvements nouveaux ont été injustement oubliés, surtout les "nouveaux réalismes", car ils n’entraient pas dans les canons d’une histoire de l’art linéaire et occidentale. Montrer, enfin, la place de l’architecture, de la photographie, des revues d’art, du design, dans ces "modernités plurielles". Cela nous vaut 1000 œuvres de 400 artistes (choisies parmi les 76000 œuvres des collections du musée), dans un très long parcours, souvent déroutant et intriguant, qui heurte nos idées reçues et nos conceptions du "beau" en Art moderne."
(via alexandre pomar)

"Les autres, pourtant célèbres à leur époque, furent jetés dans les poubelles de l’Histoire. Et elle parle d’une conception occidentale, "schématique, téléologique, autoréférentielle".

Une tout autre histoire de l’art du XXe siècle est possible. Le Centre Pompidou l’avait brillamment montré avec "Elles", en 2009, qui n’exposait que des artistes féminins, oubliés pour la plupart des accrochages précédents. Ce fut un parcours passionnant qui a changé la donne. Depuis lors, au Pompidou en tout cas, la part des artistes femmes a monté en flèche."

no pompidou.

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